Bien que certains commentateurs interprètent ce passage comme une référence à l’impureté sexuelle, rien n’indique dans les lettres de Paul qu’il ait jamais été accusé d’un tel comportement. Le contexte indique plutôt un type d’impureté plus général qui inclut la cupidité et d’autres motifs égoïstes (1 Thessaloniciens 2:5–6).1,2,3 De tels motifs et comportements étaient bien connus des philosophes et des orateurs itinérants de l’époque de Paul. Ces personnes entraient dans une ville dans l’espoir d’acquérir une réputation d’orateurs puissants. Outre le prestige qu’ils en retiraient, ils pouvaient se créer un revenu en enseignant aux jeunes gens de l’élite ou en étant orateurs représentant les citoyens dans leurs procès (Tertulle dans Actes 24:2–8).4 Il se peut que les persécuteurs des croyants de Thessalonique accusaient Paul d’adopter une telle approche, et remettaient ainsi en question la foi des nouveaux chrétiens. Quoi qu’il en soit, Paul voulait se distinguer de ces orateurs et de leurs méthodes.5
3 Car notre prédication ne repose ni sur l'erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude;