Le sens du mot demeures
n’est pas certain.1 Le terme lui-même ne se trouve qu’ici dans l’Ancien Testament. Certains ont suggéré que le mot pouvait être un synonyme du mot qui le précède (ainsi, Nouvelle édition de Genève 1979, pâturages, demeures pour les bergers). D’autres ont suggéré que le mot dérive d’une racine signifiant creuser, et donc que le dérivé ici signifie des puits ou des grottes, utilisés comme abris (ainsi, La Bible du Semeur : citernes pour les bergers
), auquel cas on traduirait : La côte sera des pâturages, avec des grottes pour les bergers.
L’une ou l’autre option indique une sorte d’habitat pour les bergers. La seconde option présente un certain attrait. Il est attesté que l’on creusait des grottes ou des trous dans le sol pour protéger les animaux. Les bergers utilisaient ces grottes pour se protéger et pour dormir. Les grottes étaient situées à l’écart des zones habitées. Comme les bergers faisaient paître leurs troupeaux loin des zones habitées, l’idée transmise est celle d’une région qui a été dévastée (Ésaïe 5:17).2
En fin de compte, cependant, nous ne pouvons pas être totalement certains de la signification de ce terme.
6 Les côtes de la mer seront des pâturages, des demeures pour les bergers, Et des parcs pour les troupeaux.