Quand on est étranger et voyageur dans la société dans laquelle on habite, on ne se voit habituellement pas comme libre
; au contraire, on fait habituellement l’expérience d’être au bas de l’échelle sociale (par exemple, la perception que les gens ont de nous; les types d’emplois qu’on peut avoir; les chances de recevoir une promotion à son travail; le quartier dans lequel on vit). Les lecteurs de Pierre doivent toutefois se souvenir que, à cause de la grâce de Dieu, ils sont nés de nouveau (1 Pierre 1:3; 1 Pierre 1:23) et qu’ils sont donc libérés de l’étroitesse du ventre maternel de ce monde et libérés pour vivre dans un monde où, avec Dieu, les possibilités sont illimitées comparativement à avant; leurs compatriotes qui ne sont pas encore nés (spirituellement) ne peuvent pas comprendre ce monde nouveau. Puisque Dieu les a libérés et leur a dit qu’ils étaient une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte et un peuple acquis (1 Pierre 2:9), c’est quant à eux la perception qu’ils doivent avoir d’eux-mêmes. Ils doivent donc vivre comme étant libres et ne pas se restreindre au point de vue sur la vie des gens qui ne sont pas encore nés de nouveau et qui sont encore pris dans le ventre maternel de ce monde.
16 étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu.