Le mot grec traduit par grâce
veut dire un don immérité ou, mieux encore, un don fait à une personne qui mérite le contraire du don. Par conséquent, dans la Bible, cela démontre encore et toujours la bienveillance de Dieu, telle que celle-ci est exprimée à des pécheurs en Jésus-Christ; c’est aussi de cette façon que Pierre a utilisé le mot dans 1 Pierre 1:2, 1 Pierre 1:10.
Dans ce verset, Pierre dit à ses lecteurs que leur capacité à se soumettre aux maîtres (bons ou mauvais) est en fait un don de Dieu; de plus, la capacité de supporter l’injustice qui leur est faite de la part de maîtres croches est un don de Dieu. Comme exemple, le Seigneur a fortifié Joseph pour qu’il accepte son esclavage (au lieu d’être dévoré par l’amertume; voir Genèse 39:2). Il est même arrivé une fois que Joseph a été injustement emprisonné parce qu’il a résisté aux propositions de la femme de Potiphar; le Seigneur a alors donné plus de force à Joseph pour qu’il devienne une bénédiction en prison (Genèse 39:21–23; voir aussi Luc 6:35). La soumission à des maîtres difficiles est possible parce que le Dieu de toute grâce donnera tous les dons nécessaires pour affronter une crise éventuelle, et ce, d’une façon mystérieuse qui lui appartient.
19 Car c'est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement.