Souffrir injustement a souvent pour effet d’augmenter le poids de la souffrance, parce que l’apitoiement de soi rempli souvent le cœur d’amertume à cause de l’injustice subie. Pierre veut toutefois que ses lecteurs sachent que le Seigneur donne la force de supporter la souffrance à une personne lorsque la conscience de celle-ci est libre de toute culpabilité devant Dieu.
Encore une fois, Joseph est pour nous un exemple frappant. Pendant son esclavage et son emprisonnement, il n’a pas accepté d’amertume à cause du mal qui lui a été fait (que ce soit par ses frères, par Potiphar ou par l’échanson). Puisqu’il avait bonne conscience devant Dieu, il a reçu de Dieu la grâce d’endurer l’injustice. Nous pouvons aussi penser à David, dont le maître, le roi Saül, cherchait à lui faire du mal (1 Samuel 18:6–16). Sa conduite et plusieurs psaumes révèlent l’attitude qu’il a réussi à conserver dans son cœur (au prix de luttes dans la foi).
19 Car c'est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement.