Pierre avait, peu avant, utilisé ce même mot par rapport à la culpabilité. Il répète maintenant ce mot par rapport à l’innocence, c’est-à-dire, le fait d’accepter la punition injuste que le maître impose injustement (dans un sens moral, et non dans le sens de la loi alors en vigueur) sur la personne. Ce mot utilisé par Pierre apparaît fréquemment dans le Nouveau Testament dans le sens de ne pas bouger, tenir ferme. Le point est que la personne a suivi sa conscience orientée vers Dieu et a offensé son maître en faisant le bien
(bien que ce bien
est mauvais aux yeux du maître); maintenant, cette personne ne bouge pas et tient ferme même si elle supporte une punition sévère, c’est-à-dire qu’elle garde une bonne conscience devant Dieu tout en souffrant.
20 En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu.