Nous avons un seul exemple dans l’Ancien Testament où Sara utilise le mot seigneur
pour décrire son mari (Genèse 18:12). Toutefois, ce passage ne sert pas vraiment d’exemple de la manière dont les femmes (mariées)
à l’époque de Pierre doivent se vêtir puisque a) il n’y a pas d’exemple d’obéissance (soumission) dans le contexte de Genèse 18:12, et b) rien n’indique dans ce passage, à cet instant précis, que Sara espérait en Dieu
, bien au contraire. À cette fin, Genèse 12:10–13 est une référence plus utile, car on y voit Saraï se soumettre à la demande (erronée) d’Abram de s’identifier, en Égypte, comme étant la sœur d’Abraham; ainsi, implicitement, cela veut dire qu’elle le traitait comme un seigneur, un exemple de soumission que l’on voit aussi dans Genèse 20:1–2 par rapport à Abimélec. Pierre veut que l’on sache que Sara ne regardait pas à la confusion du moment, mais à Dieu, qui peut délivrer, et ce, même de la direction erronée de son mari (après tout, qu’est-ce que Pharaon ou Abimélec pouvaient faire à Sara?). Les femmes (mariées)
auxquelles Pierre s’adresse doivent faire la même chose, et ce, même lorsque leurs maris incroyants leur demandent des choses malaisantes.
6 comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.