Le mot ici utilisé veut dire de la même façon
et nous oblige à nous rappeler la pensée que Pierre développait. Ses lecteurs étaient des étrangers et des voyageurs sur la terre
(1 Pierre 2:11) parmi leurs compatriotes parce qu’ils recherchaient une meilleure patrie après avoir été régénérés pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage […] qui vous est réservé dans les cieux
(1 Pierre 1:3–4). Cette recherche les faisait passer pour suspects auprès de la société dans laquelle ils vivaient et qui n’était spirituellement pas née de nouveau, une réalité à laquelle ils devaient répondre en ayant une bonne conduite parmi les païens (1 Pierre 2:12). Cette conduite honorable devait prendre la forme d’une soumission volontaire à toute autorité établie parmi les hommes
(1 Pierre 2:13). L’implication de cet enseignement est le commandement d’honorer tout le monde
(1 Pierre 2:17), y compris un maître peut-être injuste (1 Pierre 2:18) ou un mari incroyant (1 Pierre 3:1). Pierre transpose maintenant cette même attitude (soumission, honneur) au commandement qu’il donne aux maris
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7 Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.