La référence à la prière à la fin de ce paragraphe semble sortir de nulle part. Cependant, la pensée que Pierre développe dans sa lettre rend la référence entièrement prévisible. Après tout, Pierre avait écrit un chant de louange à Dieu (une prière!) dans 1 Pierre 1:3 à cause de l’œuvre souveraine et remplie de grâce du Seigneur d’avoir donné le don de la naissance (spirituelle) à certaines personnes qui n’étaient pas spirituellement nées de nouveau et donc d’en avoir fait des héritières de la grâce infinie de Dieu. Ce don nous place dans une nouvelle relation avec Dieu (1 Pierre 1:17 : Père
; 1 Pierre 1:8 : amour
, joie
). Le privilège de ce don veut dire que ses lecteurs sont un sacerdoce royal
(1 Pierre 2:9). Les sacrificateurs de l’Ancien Testament offraient des sacrifices à Dieu dans le tabernacle; c’est-à-dire qu’ils avaient accès au trône de Dieu dans le lieu très saint, ce qui est maintenant la réalité pour tous les saints du Nouveau Testament. Les maris de ce passage sont nécessairement des hommes de prière; en effet, puisque Dieu a confié la direction aux hommes, ceux-ci doivent diriger la prière dans leur famille.
7 Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.