La troisième façon dont Paul décrit les Thessaloniciens est celle de la couronne qui sera un sujet de gloire en présence du Seigneur Jésus à son avènement. Il utilise ici l’image d’un athlète qui a gagné une course et qui est récompensé par une couronne. Il est facile pour nous, d’un point de vue moderne, de penser à cette couronne comme à une couronne d’or sertie de pierres précieuses, telle qu’elle peut être utilisée par les monarques royaux aujourd’hui. Dans l’Antiquité, cependant, il s’agissait d’un anneau de feuilles tressées que l’on plaçait sur la tête d’un athlète qui avait gagné une course. Bien que périssable, cette couronne était une source de grande fierté pour l’athlète victorieux. La couronne n’était donc pas le symbole de la royauté, mais celui d’une victoire ou d’un accomplissement.1 Pour Paul, l’accomplissement qu’il avait à l’esprit était l’exercice fidèle de son ministère.
19 Quelle est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire? N'est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement?