1 Thessaloniciens 2:17–20 (NEG79)

17 Pour nous, frères, après avoir été quelque temps séparés de vous, de corps mais non de cœur, nous avons eu d'autant plus ardemment le vif désir de vous voir.

L’exemple de Paul dans 1 Thessaloniciens 2:17-20 est l’une des illustrations les plus puissantes de l’amour qu’un pasteur devrait avoir pour son troupeau; il met chaque pasteur au défi de se demander comment il conçoit sa relation avec ses fidèles. Les voit-il simplement comme un moyen de construire sa carrière ou sa réputation? Sont-ils là pour lui fournir un emploi et un gagne-pain? Ou bien sa relation avec eux est-elle caractérisée par un véritable amour à la manière du Christ?

Le pasteur Albert Martin, dans ses conférences sur la théologie pastorale, propose aux pasteurs une définition très utile de l’amour : l’amour est cette disposition de bonne volonté, gracieuse et fondée sur des principes, qui désire et recherche de façon pratique le bien de la personne aimée, même au prix d’un effort personnel. Chaque mot de cette définition est significatif :

  • l’amour est gracieux; il ne peut être produit par l’effort humain et est le résultat de l’œuvre de la grâce de Dieu dans le cœur d’une personne;

  • l’amour est fondé sur des principes; il n’est pas basé sur un caprice, une impulsion ou une émotion, mais sur un engagement précis et continu;

  • l’amour est une disposition; c’est l’aspect dominant de la nature d’une personne plutôt que d’être sporadique et irrégulier;

  • l’amour désire et recherche de façon pratique le bien de la personne aimée, plutôt que son propre bien; il se préoccupe avant tout du véritable bien-être spirituel de la personne aimée;

  • l’amour est prêt à payer le prix; le Seigneur Jésus lui-même fournit l’exemple suprême d’un tel amour (Matthieu 20:28; Jean 13:34; Philippiens 2:4–8).1