1 Thessaloniciens 2:17–20 (NEG79)

17 Pour nous, frères, après avoir été quelque temps séparés de vous, de corps mais non de cœur, nous avons eu d'autant plus ardemment le vif désir de vous voir.

Richard Baxter lance un appel puissant en faveur de la centralité de l'amour dans le travail du ministère chrétien :

L’ensemble de notre ministère doit être exercé dans la tendresse envers nos fidèles. Nous devons leur faire comprendre que la seule chose qui nous plaît c’est que ce qui leur profite, que ce qui leur fait du bien nous fait du bien, et que rien ne nous trouble plus que leur malheur. Nous devons éprouver à l’égard de nos fidèles les sentiments d’un père pour ses enfants; l’amour le plus tendre d’une mère ne doit pas surpasser le nôtre. Nous devons même éprouver les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en eux. Ils doivent voir que nous ne nous soucions d’aucune chose extérieure, ni la richesse, ni la liberté, ni l’honneur, ni la vie, en comparaison de leur salut; nous pourrions même nous contenter, avec Moïse, de voir nos noms effacés du livre de vie […] plutôt qu’ils ne soient pas trouvés dans le livre de vie de l’Agneau. Ainsi, comme le dit Jean, soyons prêts à donner notre vie pour les frères, et, avec Paul, ne faisons aucun cas de notre vie, comme si elle nous était précieuse, pourvu que nous accomplissions notre course avec joie, et le ministère que nous avons reçu du Seigneur Jésus. Lorsque les gens voient que vous les aimez sincèrement, ils sont prêts à tout entendre et à tout supporter de votre part.1