1. Sophonie 2:15 (NEG79)
  2. Explication du texte

Qu’y a-t-il de si arrogant dans la déclaration de Ninive : « Moi, et rien que moi »?

Sophonie 2:15 (NEG79)

15 Voilà donc cette ville joyeuse, Qui s'assied avec assurance, Et qui dit en son cœur: Moi, et rien que moi! Eh quoi, elle est en ruines, C'est un repaire pour les bêtes! Tous ceux qui passeront près d'elle Siffleront et agiteront la main.

Ces paroles revendiquent un statut de prééminence dont aucun être humain n’est digne, un statut réservé à l’Éternel seul (Ésaïe 45:5–6; Ésaïe 45:18; Ésaïe 45:21–22; Ésaïe 46:9; Marc 12:32). Il est blasphématoire pour un être humain de dire de telles choses.

Le peuple de Juda a dû penser aux paroles de l’Éternel lorsqu’il a entendu ces mots. Les livres du Deutéronome et d’Ésaïe nous répètent que l’Éternel est Dieu et qu’il n’y en a pas d’autre en dehors de lui (Deutéronome 4:35; voir aussi Ésaïe 45:5).1