Cette même expression est utilisée par Jérémie et Ézéchiel pour décrire le statut d’Israël après son retour d’exil (Jérémie 30:10; Jérémie 46:27; Ézéchiel 34:28; Ézéchiel 39:26). L’élimination du péché et de la culpabilité entraîne également l’élimination de la peur. Chacun vivra en paix sous sa propre vigne et son propre figuier (Michée 4:4; 1 Rois 4:25). Cette promesse trouve en fait son origine dans les promesses de l’alliance annoncées à Israël dans le désert. Il leur a été dit qu’ils mangeraient tout ce qu’ils voudraient, qu’ils habiteraient en sécurité dans le pays, qu’ils dormiraient en paix et que personne ne troublerait leur sommeil (Levitique 26:5–6; voir aussi Deutéronome 28:26; Jérémie 7:33).1 Pour le reste, qui fait face à la captivité à Babylone, il s’agit là d’une affirmation remarquable, d’une référence à quelque chose qui dépasse tout ce que l’on connaît sur terre. Cette promesse de se coucher et de ne pas avoir peur n’est certainement pas parvenue à son accomplissement au retour de l’exil. Elle commence plutôt à s’accomplir en Jésus-Christ, le grand berger du troupeau (Jean 10:14–15). En Christ, les péchés sont purifiés et le souverain berger est devenu le garant des promesses de l’alliance de notre héritage éternel (Hébreux 7:22).2
13 Les restes d'Israël ne commettront point d'iniquité, Ils ne diront point de mensonges, Et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse; Mais ils paîtront, ils se reposeront, et personne ne les troublera.