1. Josué 9:1–27 (NEG79)
  2. Perspective christocentrique

Jésus-Christ est le plus grand Josué

Josué 9:1–27 (NEG79)

1 A la nouvelle de ces choses, tous les rois qui étaient en deçà du Jourdain, dans la montagne et dans la vallée, et sur toute la côte de la grande mer, jusque près du Liban, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens,

Dans le livre de Josué, il n’y a qu’une seule occasion où il est dit que Josué lui-même a sauvé ou délivré quelqu’un. Dans Josué 9:26, Josué ne délivre pas le peuple d’Israël (contrairement à ce que nous pourrions nous attendre); il secourt les Gabaonites. Les Gabaonites sont secourus du jugement et de la honte qu’ils méritent. Les étrangers qui auraient dû être anéantis sont maintenant conscrits pour servir l’Éternel.

Plus tard, dans l’Ancien Testament, nous apprenons que, par la grâce de Dieu, il semble que quelques-uns de ces Gabaonites en sont venus à se confier en l’Éternel et à croire en lui. Par exemple, un des hommes vaillants du roi David était Gabaonite. Aussi, lorsque les murailles de Jérusalem ont été reconstruites, dans le livre de Néhémie, nous lisons à deux endroits que les Gabaonites ont participé aux travaux. Satan peut tenter de mettre en échec et de tromper le peuple de Dieu; il veut détruire l’Église de Dieu. Cependant, dans sa grâce et sa sagesse, l’Éternel utilise les stratagèmes de Satan pour réaliser ses plans. Dieu a utilisé le péché d’Israël et la tromperie des Gabaonites pour apporter, néanmoins, le salut.

Le salut pour lequel Josué a œuvré était plutôt inadéquat. Il était un sauveur à contrecœur, et le mieux qu’il a réussi à faire était de condamner les Gabaonites à une vie de service et d’esclavage. Cela valait mieux que de demander qu’ils soient exécutés, mais cela n’équivalait pas tout à fait à une pleine adoption dans la famille d’Israël.

Jésus-Christ, toutefois, est un Sauveur beaucoup mieux qualifié que Josué. Il vient sauver le peuple de Dieu non pas à contrecœur, mais de tout son cœur. Il n’a pas besoin d’être trompé pour sauver qui que ce soit; il sait exactement ce qui se passe dans les profondeurs les plus sombres de nos cœurs, il connaît toutes les erreurs que nous avons commises, et il a quand même décidé de nous aimer et de payer la terrible pénalité que nos péchés méritent.

Et le salut qu’il a mis en œuvre pour nous n’est pas un salut dans lequel nous servons Dieu comme des esclaves, en espérant être récompensées par la vie éternelle. Nous sommes au contraire adoptés comme fils et filles (Galates 4:7–9; Romains 8:15; 1 Jean 3:2). Nous sommes complètement pardonnés de tous nos péchés et inclus dans la famille de Dieu, alors que nous ne méritons rien de moins que le jugement qui était tombé sur la nation de Canaan.

Enfin, tout comme Dieu avait de grands plans pour les Gabaonites, les utilisant pour fournir du bois et de l’eau pour les sacrifices, pour protéger le roi David et, plus tard, pour aider à reconstruire les murailles de Jérusalem, de même Dieu a aussi de grands plans pour nous. Nous ayant sauvés par grâce par la foi en Jésus-Christ, il a préparé des bonnes œuvres pour nous afin que nous les pratiquions (Éphésiens 2:1–10). Ces bonnes œuvres découlent du fait que nous soyons préparés par la parole de Dieu, et par une réflexion sur cette parole nourrie dans la prière. Elles supposent que nous mettions notre confiance en Dieu lorsque nous commettons une erreur.