Cette prière, comme celle du verset 21, n’est pas une demande de vengeance, car Jérusalem reconnaît que le jugement ne lui appartient pas, mais qu’il appartient à Dieu (voir Romains 12:19) Une telle attitude est très différente de la fierté des habitants de Juda, qui sont restés dans Juda et qui ont tenté de se faire justice eux-mêmes (Jérémie 40:7–44:30).
Bien que Nebucadnetsar et les Babyloniens ont été des instruments de Dieu, ils restaient en même temps les ennemis de Dieu et étaient pleinement responsables de tous les actes de cruauté commis (Jérémie 51:33–37). Dieu répond à son peuple lorsque celui-ci lui demande de punir ses ennemis, et ce, même de nos jours (Galates 1:9; Apocalypse 6:9). Dieu a répondu à cette prière de Jérusalem en l’an 539 av. J.-C., lorsque Babylone elle-même a été conquise par les Mèdes et les Perses.
Ce n’est pas la colère qui motive cette prière, mais une grande douleur.
22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m'as traitée, A cause de toutes mes transgressions! Car mes soupirs sont nombreux, et mon cœur est souffrant.