Pour Jérémie, la pire chose, c’est que l’Éternel a détruit son propre temple. Depuis les jours passés en Horeb, le plus grand privilège d’Israël a toujours été que Dieu veuille habiter avec lui (Exode 25:8; 1 Rois 6:13). Il a maintenant enlevé ce gracieux privilège. Il a détruit sa propre habitation, le temple.
En faisant cela, le Seigneur a aussi enlevé les fêtes et les sabbats de son peuple. Le sabbat hebdomadaire permettait à Israël de se remémorer son alliance avec Dieu. C’était le signe et le sceau de cette alliance. Le cycle des fêtes (voir Lévitique 23:1–44) commémorait pour Israël la délivrance d’Égypte, le soin particulier de Dieu pour eux et son pardon pour leurs péchés. Maintenant, les fêtes et les choses qu’elles symbolisent semblent disparues pour toujours.
Enfin, dans sa grande colère, le Seigneur a aussi rejeté ses rois et ses sacrificateurs. Les rois et les sacrificateurs commettaient l’idolâtrie depuis trop longtemps (2 Rois 6:10–16; 2 Rois 21:1–15). Le fait que le Seigneur avait rejeté ses sacrificateurs veut dire que le peuple de Juda avait perdu son droit de s’approcher de Dieu. Il ne faut pas oublier que les sacrificateurs étaient nécessaires comme intermédiaires
entre le Dieu saint et son peuple.
6 Il a forcé sa clôture comme celle d'un jardin, Il a détruit le lieu de son assemblée; L'Eternel a fait oublier en Sion les fêtes et le sabbat, Et, dans sa violente colère, il a rejeté le roi et le sacrificateur.