C’est ici que commence la partie centrale, la partie la plus poignante de tout le livre. Jérémie se libère des souvenirs douloureux desquels il était captif. Il commence à avoir des pensées qui lui donnent de l’espoir.
La première pensée porte sur le grand amour et la miséricorde de l’Éternel Dieu qu’il a révélés lorsqu’il a établi son alliance à Horeb et qu’il a depuis révélés de plusieurs manières à son peuple. Jérémie avait peur que l’amour de l’Éternel eût cessé (verset 18). Toutefois, ici, il se souvient qu’un reste des habitants de Juda demeure : tous n’ont pas été consumés
. S’ils n’ont pas été entièrement détruits, c’est à cause d’une seule et unique chose : le grand amour de Dieu.
Par la suite, Jérémie se souvient que le Seigneur a promis de ne jamais oublier son alliance pour toujours (Lévitique 26:42; Deutéronome 4:31). Il réalise qu’il n’y a pas de fin au grand amour et à la compassion de l’Éternel parce que sa fidélité est grande, exactement comme le promet sa Parole.
Pour toutes ces raisons, l’Éternel reste encore et toujours le partage
de Jérémie. Pour Jérémie, en tant que fils de sacrificateur (Jérémie 1:1), cela revêt une importance toute particulière. Les Lévites ne se sont pas fait donner leurs propres terres en Canaan, mais ils se sont fait promettre par l’Éternel que lui-même serait leur partage
(Nombres 18:20; Deutéronome 10:9). Il était lui-même la terre
de laquelle ils allaient tirer leur subsistance.
C’est pourquoi Jérémie attend
(ou espère en
) l’Éternel. Dans les Écritures, attendre ou espérer ne reflète pas l’incertitude, mais plutôt la certitude que l’Éternel va répondre.
21 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l'espérance.