Lamentations 3:52–54 (NEG79)

52 Ils m'ont donné la chasse comme à un oiseau, Ceux qui sont à tort mes ennemis.

Si on disait aux habitants de Juda que la chute de leur ville était le châtiment qu’ils méritaient plutôt qu’une catastrophe inconcevable, on serait en droit de s’attendre à des réactions amères de leur part. C’est l’expérience de Jérémie. Dans cette quatrième et dernière partie du chant, il supplie Dieu de lui venir en aide (et de venir en aide à ses amis qui craignent Dieu) contre ses persécuteurs.

La plupart des habitants de Juda ne pouvaient tolérer les prophéties de Jérémie contre leur Église, leur État, leur temple, leur religion. Ils le détestaient à cause de cela et le considéraient comme un traître. Les rois, les sacrificateurs, les prophètes et même les membres de sa propre famille se sont retournés contre lui (Jérémie 11:21; Jérémie 12:6; Jérémie 20:1–6; Jérémie 28:1–17; Jeremiah 37:15). C’était à tort, comme Jérémie le dit ici. Ce n’est pas lui qui a attiré le jugement sur eux! Néanmoins, tout comme des chasseurs qui n’abandonnent pas leur proie, ils ont continué à vouloir le faire mourir.

Enfin, les ennemis de Jérémie l’ont jeté dans une citerne (Jérémie 38:1–13). Dans cette citerne, comme il est arrivé plusieurs fois avant, il a failli mourir (être retranché). Dans ces versets, la citerne sert aussi de métaphore représentant toutes les souffrances de sa persécution.