C’est maintenant la deuxième partie du chant, qui attire notre attention sur l’imprévisibilité totale du destin tragique de Jérusalem. Ce verset nous rappelle la réputation que Jérusalem avait parmi les nations. Elle était perçue comme une ville imprenable. Jérusalem se situait sur le mont Sion, qui faisait en sorte qu’elle était si bien protégée que les Jébusites (ses habitants d’origine) se vantaient qu’il suffisait de quelques hommes aveugles et boiteux pour protéger la ville contre David (2 Samuel 5:6). David et ses successeurs ont plus tard fortifié la ville davantage.
Surtout, Jérusalem était la ville de l’Éternel, le grand Roi qui était son protecteur (Psaume 48:1–14). C’est pourquoi Sanchérib, le roi des Assyriens, avait été incapable de conquérir cette ville, bien qu’il avait conquis toutes les autres villes des nations (2 Rois 19:35–37). La renommée de Jérusalem venait d’événements comme celui-ci. Les habitants de Juda eux-mêmes ont commencé à croire que leur ville était invincible (Jérémie 7:4; Jérémie 26:11). Toutefois, lorsque l’Éternel a abandonné la ville, l’impensable est arrivé et la ville a été conquise.
12 Les rois de la terre n'auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n'aurait cru Que l'adversaire, que l'ennemi entrerait Dans les portes de Jérusalem.