Esther 3:2 (NEG79)

2 Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l'ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.

On connaît les coutumes de salutation des Perses à cause des écrits d’Hérodote, cet historien de l’Antiquité. Lorsque deux hommes de même statut social se rencontraient dans la rue, ils devaient s’embrasser sur la bouche. Si l’un des deux avait un statut un peu plus élevé, ils devaient s’embrasser sur les joues. Mais si l’un des deux avait un statut très supérieur à l’autre, l’autre personne devait se jeter à genoux devant ses pieds.

Le roi Xerxès avait ordonné à tous les fonctionnaires royaux qu’on salue Haman de cette troisième façon toutes les fois qu’ils le rencontraient à la porte du roi. Toutefois, Mardochée refusait de s’agenouiller devant Haman.