Haman a premièrement décidé de consulter les astrologues et autres devins. On ne sait pas quelle était sa religion (il y avait plusieurs religions dans l’Empire perse et elles étaient toutes tolérées), mais elle comprenait la croyance païenne courante qu’il y a des jours chanceux et des jours malchanceux. Si on a un grand projet, comme celui de tuer tous les Juifs de l’empire, il faut choisir le bon jour pour le faire. On cherche alors à le savoir par la divination.
Il est ironique qu’on jette le sort pour trouver un jour pour la destruction d’Israël dans le mois de nisan. C’est le mois où ils célébraient leur délivrance d’Égypte.
On ne sait pas exactement quelle méthode ces devins ont suivie pour jeter le sort. Peut-être que cela leur a pris du temps avant de trouver un jour chanceux pour le massacre. C’est seulement lorsqu’ils sont arrivés au douzième mois de l’année, le mois d’adar, qu’ils ont trouvé leur jour.
Cela veut dire que Haman a dû attendre une année entière! Il a dû faire preuve de patience et de retenue jour après jour, pendant que Mardochée continuait à ne pas l’honorer (Esther 5:9).
Bien que le sort a été jeté d’une manière païenne et superstitieuse, c’est un bon exemple de la vérité de ce verset : On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Éternel
(Proverbes 16:33). Dieu a fait en sorte que le jour soit choisi dans le dernier mois de l’année, ce qui a donné à Esther et son peuple plus de temps pour se préparer.
7 Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c'est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu'au douzième mois, qui est le mois d'Adar.