Même si Haman n’était plus là, le plus grand problème des Juifs restait. L’édit que Haman avait publié portait le sceau du roi. Il ne pouvait donc pas être annulé. La situation dont Esther s’était plainte lors du deuxième festin, où elle disait qu’elle et son peuple avaient été vendus pour leur destruction, restait inchangée.
Pendant des jours, Esther et Mardochée ont certainement attendu, avec un certain degré d’anxiété, pour voir si le roi allait faire quelque chose pour protéger les Juifs. Esther lui avait demandé qu’elle et son peuple soient épargnés (Esther 7:3). Avant d’entendre sa demande, le roi lui avait promis trois fois qu’il ferait tout ce qu’elle lui demanderait (Esther 5:3; Esther 5:6; Esther 7:2).
Environ deux mois ont passé (voir Esther 8:9). Peut-être que le roi a utilisé ce temps pour consulter ses conseillers. Toutefois, Esther n’en pouvait plus d’attendre. Elle ne s’est pas contentée de s’incliner aux pieds d’Assuérus; elle s’est jetée à ses pieds en pleurant. Elle lui a rappelé le plan de Haman, qui allait suivre son cours. Elle montra son dédain de Haman en l’appelant l’Agaguite
3 Puis Esther parla de nouveau en présence du roi. Elle se jeta à ses pieds, elle pleura, elle le supplia d'empêcher les effets de la méchanceté d'Haman, l'Agaguite, et la réussite de ses projets contre les Juifs.