La nouvelle de la mort de Haman n’était pas encore parvenue aux extrémités de l’empire. De plus, la mort de Haman n’avait pas effacé l’édit qu’il avait publié. Son édit était toujours en vigueur malgré sa mort. Son édit contenait aussi un incitatif très fort : tous ceux qui participeraient au massacre des Juifs le troisième jour du mois d’Adar avaient la possibilité de prendre les biens des Juifs (Esther 3:13).
Par conséquent, Mardochée a agi rapidement. Il a immédiatement ordonné la préparation d’un nouvel édit. Cette fois-ci, l’édit s’adressait premièrement aux Juifs. (Ce fait semble indiquer que les Juifs, même ceux qui vivaient en dehors de Jérusalem, s’étaient regroupés en communautés partout dans l’Empire perse.) Il était écrit dans leur langue et leur écriture : l’hébreu ou, peut-être, l’araméen.
L’édit visait aussi les autorités perses de tout l’empire et leur avait été envoyé. Comme l’édit de Haman (Esther 3:12), il a été écrit dans toutes les langues et dans toutes les écritures de chaque province.
9 Les secrétaires du roi furent appelés en ce temps, le vingt-troisième jour du troisième mois, qui est le mois de Sivan, et l'on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Mardochée, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des cent vingt-sept provinces situées de l'Inde à l'Ethiopie, à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur écriture et selon leur langue.