Esther 9:13 (NEG79)

13 Esther répondit: Si le roi le trouve bon, qu'il soit permis aux Juifs qui sont à Suse d'agir encore demain selon le décret d'aujourd'hui, et que l'on pende au bois les dix fils d'Haman.

Esther a compris que Haman avait encore beaucoup de partisans, et ce, non seulement dans la citadelle de Suse, mais aussi dans la ville entière. Elle craignait que ces gens attaquent de nouveau le jour suivant, après que les deux édits aient expiré. Par conséquent, son premier souhait était que le deuxième édit soit prolongé, ce qui permettait aux Juifs de Suse de continuer à combattre leurs ennemis.

Son deuxième souhait était que les corps des fils de Haman soient pendus. C’était une pratique courante par laquelle on humiliait les morts. Cela servait aussi d’avertissement solennel à leurs partisans (voir Josué 8:29; Josué 10:26; 1 Samuel 31:10; 2 Samuel 21:1–14). Peut-être qu’Esther pensait aussi aux paroles de Dieu dans Deutéronome 21:23: celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu. En effet, la malédiction de Dieu était sur les Amalécites.