1. 1 Thessaloniciens 2:8–9 (NEG79)
  2. Applications

Différence entre le soutien pastoral et un salaire normal

1 Thessaloniciens 2:8–9 (NEG79)

8 nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l'Evangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers.

On ne doit jamais concevoir le soutien pastoral que reçoit un ministre de la Parole comme le paiement de services rendus. Un tel soutien ne tombe pas dans la même catégorie que les frais que pourrait charger un médecin ou un avocat, ou que le salaire que pourrait recevoir un ingénieur, un plombier ou un enseignant. Dans le cas de professions ordinaires, il y a une certaine équivalence commerciale entre le travail effectué et le paiement reçu. Le prix pour un travail effectué par un professionnel qui a dû étudier de nombreuses années dans le cadre d’une formation coûteuse sera plus élevé que dans le cas d’un travail effectué par un ouvrier qui n’a pas eu à passer beaucoup de temps dans une formation pour laquelle il n’a pas eu à investir beaucoup d’argent — et c’est juste (voir Proverbes 11:1; Proverbes 16:11).

Contrairement à ces professions, le travail du ministre de la Parole est une proclamation de la grâce gratuite de Dieu. L’Évangile n’est pas un produit que le prédicateur peut vendre comme s’il lui appartenait en propre. Paul a condamné ceux qui vendaient la Parole de Dieu pour un profit comme des colporteurs (2 Corinthiens 2:17); et lorsque Jésus a envoyé ses disciples, il leur a dit : Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement (Matthieu 10:8). Ceux que Dieu a appelés au ministère de l’Évangile doivent faire preuve d’un sentiment de révérence à l’égard de la Parole de Dieu. Il s’agit de l’Évangile éternel, qui peut donner la vie aux morts sous l’action souveraine du Saint-Esprit; il ne doit jamais être traité comme un produit à vendre.