Avant d’examiner la motivation qui favorise l’obéissance chrétienne de manière positive, notons certaines formes de motivation qui sont courantes, mais qui ne sont pas utiles.
Nous sommes parfois motivés par la culpabilité. Nous cherchons à faire ce que Dieu exige parce que nous avons le sentiment d’avoir échoué et d’être indignes devant Dieu. Nous nous efforçons d’obéir afin d’éliminer le sentiment de condamnation et de jugement de la part de Dieu. Nous pensons que, si nous pouvons seulement nous conformer aux commandements de Dieu, nous échapperons au sentiment que Dieu est mécontent à notre égard. Ce sentiment de culpabilité peut être un problème, même si nous avons une assurance de notre salut.
Le légalisme est une autre motivation problématique. Par légalisme, j’entends un système qui prescrit une série de règles auxquelles on est censé obéir et qui n’accepte que les personnes qui se conforment à ces règles et à ces attentes. Dans le Nouveau Testament, les pharisiens sont l’exemple type du légalisme, avec leurs nombreuses règles concernant le sabbat, la dîme, les rituels de purification, etc. Ces règles s’accompagnaient de codes stricts d’acceptation ou de rejet : ceux qui respectaient les règles étaient acceptés; ceux qui ne le faisaient pas étaient inacceptables.
Malheureusement, le légalisme n’a pas disparu avec les pharisiens. On le retrouve souvent dans les cercles chrétiens d’aujourd’hui. Il s’exprime parfois par des codes vestimentaires arbitraires, des règles strictes régissant la fréquentation des Églises, l’obligation d’adopter certaines convictions théologiques. Dans certains cas, le comportement exigé par un système légaliste est souhaitable en soi, mais l’environnement légaliste ne fournit pas de motivations utiles pour faire ce qui est juste. Dans un système légaliste, l’acceptation devant Dieu et devant les hommes est toujours très conditionnelle.
12 vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire.