1. 1 Thessaloniciens 2:12 (NEG79)
  2. Applications

De bonnes motivations pour une vie selon Dieu

1 Thessaloniciens 2:12 (NEG79)

12 vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire.

L’une des questions clés, tant pour les pasteurs que pour les autres membres de l’Église, est de savoir comment les chrétiens peuvent être motivés et encouragés à adopter un style de vie chrétien digne de Dieu. Dans sa lettre aux Thessaloniciens, Paul nous éclaire profondément sur cette question.

L’approche de Paul en matière de motivation s’oppose à la culpabilité, au légalisme et à de nombreuses autres méthodes peu utiles pour motiver le peuple de Dieu à l’obéissance.

En premier lieu, Paul cherche à inspirer les Thessaloniciens en leur suscitant une vision du royaume et de la gloire de Dieu; il veut qu’ils goûtent et voient la beauté de vivre sous le règne de Dieu et d’avoir part à sa gloire. Lorsque nous cherchons à nous motiver mutuellement à l’obéissance chrétienne, nous devons avoir devant les yeux une vision de Dieu dans sa gloire, dans sa sainteté et dans son amour. Nous devons être stimulés par de saintes affections, par une appréciation de la beauté et de la grâce de Dieu, par son pouvoir d’attraction et son caractère désirable.

Deuxièmement, nous devons être motivés par une compréhension de la puissance de Dieu dans nos vies. La force de marcher d’une manière digne de Dieu ne vient pas de nous-mêmes. Elle vient de Dieu, qui œuvre constamment à nous appeler à son royaume et à sa gloire. Jonathan Edwards nous rappelle que cette force est la force de résurrection du Christ qui habite dans nos cœurs :

Le Christ n’est pas dans le cœur d’un saint comme dans un sépulcre [une tombe] comme un sauveur mort qui ne fait rien, mais comme dans son temple, comme quelqu’un qui est revenu à la vie d’entre les morts. En effet, dans le cœur où se trouve le Christ sauveur, il vit et il s’exerce à œuvrer selon la puissance de cette vie sans fin qu’il a reçue à sa résurrection. Ainsi, tout saint qui est au bénéfice des souffrances du Christ est amené à connaître et à faire l’expérience de la puissance de sa résurrection.1

Troisièmement, l’obéissance chrétienne est motivée par la connaissance du fait que nous ne méritons pas l’acceptation de Dieu par ce que nous faisons. Nous ne sommes acceptés par Dieu qu’en raison de ce qu’il a fait pour nous en Christ : Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu (Romains 5:1–2, c’est nous qui soulignons). Grâce à cette acceptation, nous sommes libérés du pouvoir du péché et sommes vivants pour Dieu en Jésus-Christ (Romains 6:8–11). Il nous faut préciser, à ce point-ci, que l’obéissance ne consiste pas à mériter l’approbation de Dieu, mais plutôt à nous reposer dans l’amour de Dieu et à nous offrir nous-mêmes à Dieu, comme des instruments de justice afin qu’il puisse faire en nous ce qui est agréable à ses yeux (Romains 6:12–13; Philippiens 2:12–13). Tant que nous fonctionnons sur la base de la culpabilité ou du légalisme, nous croyons que nous sommes séparés de Dieu jusqu’à ce que nous obéissions. Dans cet état, nous ne pouvons ni nous attendre à la puissance de Dieu ni compter sur elle. C’est pourquoi ces motivations sont si futiles.