1. 1 Thessaloniciens 2:10 (NEG79)
  2. Applications

Nier Dieu par notre mode de vie

1 Thessaloniciens 2:10 (NEG79)

10 Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable.

Il est effrayant et inquiétant de se rendre compte que l’on peut être engagé dans l’œuvre du ministère chrétien, prêcher l’Évangile, parler du Christ, défendre certaines vérités de la foi, tout en vivant une vie qui nie Dieu. La Bible contient de nombreux avertissements à ce sujet.

Jésus nous a avertis qu’il y en aura beaucoup, au jour du jugement, qui lui diront : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité (Matthieu 7:22–23)! Nous pourrions appliquer cela à notre contexte moderne en disant qu’il y en aura beaucoup qui diront au Seigneur, ce jour-là : Seigneur, n’avons-nous pas prêché des sermons en ton nom, distribué des tracts en ton nom, et défendu l’orthodoxie en ton nom? Mais il leur dira, éloignez-vous de moi, je ne vous ai jamais connus!

Nous entendons régulièrement parler de pasteurs qui tombent dans l’immoralité sexuelle, dans des scandales financiers ou dans d’autres péchés publics, et nous sommes à juste titre scandalisés. Nous devrions toutefois nous demander ce qui se passait dans leur vie avant que le scandale n’éclate, quand tout le monde pensait qu’ils accomplissaient l’œuvre du Seigneur. Quel était l’état de leur marche personnelle avec Dieu : prière, méditation de la Parole, recherche de la sainteté? Les péchés publics flagrants ne sont pas produits en un instant; ils ne sont que la manifestation soudaine d’un long glissement vers le péché et l’infidélité.

Alors que nous reconnaissons les fautes d’autrui, faisons attention à nous-mêmes : quel est l’état de notre propre vie intérieure? Nous présentons-nous à Dieu comme des instruments de justice? Sommes-nous fidèles dans nos cultes personnels? Dans nos familles? Dans nos affaires financières? Dans les choses que personne d’autre que Dieu ne peut voir?

L’avertissement de Paul doit nous interpeller tous : Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres(1 Corinthiens 9:26–27). Si cela ne suffit pas, pensez à Balaam, qui prononça des prophéties inspirées, mais qui fut condamné comme prêtre païen immoral (Nombres 22:1–24:25; Apocalypse 2:14).