Le travail pastoral doit faire preuve d’une vigilance particulière à l’égard des personnes qui traversent des moments de détresse, de perte douloureuse ou de tragédie. Quand Paul parle de consoler les Thessaloniciens, il pense à cette réalité. Alors qu’il était encore à Thessalonique, il a vu et vécu la persécution que l’Église naissante a dû endurer. Il s’est rendu compte que cette souffrance pouvait amener les croyants à abandonner leur nouvelle foi dans le Christ (1 Thessaloniciens 3:5), set il a donc cherché à les avertir des dangers et à les encourager à rester fidèles à leur Sauveur.
Nous apprenons de cette manière la nature de la consolation que prodiguait Paul. Il visait certainement à soulager la détresse de ceux qui souffraient, mais ce n’était pas seulement une forme de sympathie centrée sur les émotions. Elle visait plutôt à les aider à rester fermes dans leur vie de disciple lorsque les pressions extérieures rendaient très difficile une telle fermeté.
C’est pourquoi les pasteurs d’aujourd’hui doivent être conscients de la façon dont la souffrance et les pertes douloureuses peuvent inciter les gens à devenir désillusionnés avec Dieu ou même à l’abandonner. Ils ont besoin de consoler activement ces personnes, en les assurant de l’amour, de la présence, de la protection et de la sollicitude de Dieu, mais aussi en les exhortant à rester fidèles au Seigneur.
11 Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu'un père est pour ses enfants,