1 Thessaloniciens 2:13 (NEG79)

13 C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez.

Tout en considérant notre acceptation de la Bible comme Parole de Dieu, nous devrions aussi nous exhorter les uns les autres à ne pas la négliger. Si elle vient vraiment de Dieu, nous ne devons ménager aucun effort pour la connaître, la comprendre et en vivre. Cet impératif est puissamment illustré par un incident survenu au cours du ministère de John Rogers, prédicateur en Angleterre dans les années 1600. Thomas Goodwin, alors jeune homme et qui allait devenir plus tard un grand théologien, se souvient d’un sermon de Rogers de la façon suivante :

M. Rogers prêchait sur le sujet des Écritures. Dans son sermon, il commence à réprimander les gens pour leur négligence à l’égard de la Bible. Il s’adresse aux gens comme si c’était Dieu qui parlait et leur dit : Eh bien, je vous ai confié ma Bible pendant si longtemps : vous l’avez négligée; elle repose dans une maison, toute couverte de poussière et de toiles d’araignée. Elle a si peu d’importance que vous ne la regardez même pas. Est-ce de cette façon que vous vous servez de ma Bible? Eh bien, vous n’aurez plus ma Bible. Et il prend la Bible en chaire et fait comme s’il partait avec elle et l’éloignait d’eux.

Mais aussitôt, il se retourne et s’adresse à Dieu en tant que peuple, tombant à genoux, criant et suppliant très instamment : Seigneur, quoi que tu nous fasses, ne nous enlève pas la Bible; tue nos enfants, brûle nos maisons, détruis nos biens; épargne-nous seulement ta Bible, ne nous l’enlève pas.

Puis, parlant comme Dieu, il s’adresse à nouveau au peuple : C’est bien ce que vous dites? Eh bien, je vais vous mettre à l’épreuve encore un peu; voici ma Bible pour vous; je vais voir comment vous l’utilisez, si vous l’aimez davantage, si vous la mettez davantage en pratique et si vous vivez davantage en fonction de ses enseignements.

Goodwin était tellement ému par le sermon qu’il est resté un quart d’heure à pleurer sur le cou de son cheval avant d’avoir la force de le monter et de repartir, tant l’effet du sermon sur lui et sur l’ensemble de l’Église avait été puissant, car ils avaient été réprimandés pour leur négligence de la Bible.1

De même, examinons quel attachement nous vouons à la Parole de Dieu qu’il nous a donnée.