Nebucadnetsar avait vraiment construit une ville impressionnante. La culture avait atteint des sommets dans l’Empire babylonien. De nombreuses personnes ont trouvé le sens de leur vie dans le développement culturel de Nebucadnetsar. Il semblait que l’homme atteindrait son but grâce à Nebucadnetsar. Il semblait que ce roi conduirait l’homme à son but, tout comme l’arbre de vie pouvait le faire dans les pensées de nombreuses personnes à cette époque. Il semble que le roi de Babylone ait été en mesure de réaliser la tâche confiée par Dieu à l’humanité dans Genèse 1:26–28. semblait être l’arbre de vie.
Vous voyez ici que le diable essaie toujours d’être l’imitateur de Dieu. Il veut faire des choses qui ressemblent à l’œuvre de Dieu, alors qu’en réalité il s’agit d’une tromperie, d’une œuvre contrefaite. Quelle est la grande erreur dans le développement culturel de Nebucadnetsar? C’est le fait qu’il représente un développement culturel qui ne provient pas de l’amour de Dieu et qui n’est pas pour Dieu. Il ne s’agit donc pas non plus d’un développement culturel selon les normes du seul Créateur et du seul Dieu. L’Éternel et sa gloire ne sont pas le but de ce développement culturel. Ce développement de la culture est entièrement selon le style de la grande Babylone. C’est la culture d’un monde centré sur l’homme. C’est une culture si fortement axée sur l’homme et sur son cœur pécheur qu’elle aveugle les gens.
Nous voyons ici la construction de la cité de l’homme dont nous parle également Apocalypse 17:1–18 et Apocalypse 18:1–24. Développer la culture de cette manière peut sembler très beau. Les gens sont très attirés par cela. Les belles construction, la littérature, l’art : tout cela est centré sur l’homme et sur la glorification des personnes. Est-ce là la vraie culture? En fait, il s’agit d’une culture factice si elle ne vise pas à honorer l’Éternel. La glorification de l’homme et de ses talents ne durera pas. Nebucadnetsar devra aussi en faire la douloureuse expérience.
22 c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.