Lorsque l’on commence à jouer de la musique, la foule des dignitaires s’incline devant la statue. Nebucadnetsar doit être satisfait de voir tous ces gens se prosterner devant la statue. Il doit y avoir beaucoup de monde, car on a l’impression que le roi lui-même ne voit pas les trois hommes qui restent debout. La victoire semble grande pour Nebucadnetsar et il semble que le diable soit victorieux.
Il y a, à maintes reprises, des moments dans l’histoire où l’on a l’impression qu’une puissance humaine au service de Satan est en train de vaincre le royaume du Christ, et lorsque cela se produit, on se demande ce que représente vraiment l’Église, ce que représente vraiment le Christ. Il faut s’attendre à de telles situations entre l’ascension du Christ et son retour. Cette situation est décrite dans Apocalypse 13:1–18 où la bête monte de la mer, déterminée à attaquer les fidèles. Beaucoup de gens succomberont à la contrainte qui leur est imposée d’accorder un honneur divin à la bête, comme le montre Apocalypse 13:8 : Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.
Sous la contrainte de Nebucadnetsar, des représentants de toutes les nations de l’empire s’agenouillent devant sa statue. Le royaume de l’homme et du diable impose par la force une sorte de religion unitaire dans l’État unitaire. Nous voyons ici quelque chose qui contraste avec ce qui se passera réellement dans Apocalypse 7:9–17.
7 C'est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, et de toutes sortes d'instruments de musique, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d'or qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.