Daniel 3:29 (NEG79)

29 Voici maintenant l'ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.

Après avoir chanté les louanges du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, Nebucadnetsar donne un ordre à observer dans tout son royaume. Le peuple n’est plus tenu d’adorer la statue dont il a ordonné la construction. Il est désormais décrété que le nom de l’Éternel ne peut plus être utilisé de manière irrespectueuse ou vaine dans tout le royaume. Il est interdit de dire du mal de l’Éternel. Celui qui le fait met sa vie en danger. La transgression est punie de mort. Un puissant roi païen promulgue ici une loi pour une grande partie du monde qui est en harmonie avec le troisième commandement de ne pas prendre le nom de l’Éternel en vain. L’Éternel s’assure que toutes les nations du royaume de Nebucadnetsar reconnaissent que ce n’est pas Nebucadnetsar et sa statue qui doivent être adorés. Seul le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, l’Éternel, le Dieu des cieux, mérite cet honneur.

Ce qui était censé conduire à une adoration unique d’un homme et de sa statue est renversé par l’Éternel. Il montre qui il est. Ces faits n’indiquent pas que Nebucadnetsar est devenu un véritable croyant. Ce n’est pas non plus le cas que, par cet ordre du roi, les citoyens de son royaume sont appelés à un véritable service de Dieu.

Nebucadnetsar n’est pas devenu, dans son cœur, obéissant au premier et au deuxième commandement. Nebucadnetsar reconnaît maintenant l’Éternel comme le Dieu le plus puissant, mais pas encore comme le seul. Il parle même maintenant du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego comme s’il y avait d’autres dieux que lui. L’ordre du roi de ne pas manquer de respect à l’égard de l’Éternel n’existe que parce qu’il n’y a pas d’autre dieu capable de sauver de cette manière. Nabuchodonosor n’affirme pas pour autant que seul l’Éternel peut sauver. Dans son esprit, l’Éternel se distingue des autres dieux à ce moment-là.

Nebucadnetsar est impressionné par la puissance de Dieu, mais il n’éprouve aucun sentiment de culpabilité ou de confession. Quiconque est impressionné par la puissance de Dieu, mais ne s’afflige pas de ses péchés et ne les confesse pas à Dieu ne connaît pas vraiment l’Éternel et n’a pas encore fait l’expérience du salut en Jésus-Christ. Une véritable repentance est encore nécessaire.