Ici, Pierre affirme clairement que les hérétiques proviennent de l’Église et non de l’extérieur de l’Église. Ils nient le Maître souverain qui les a rachetés. Les personnes rachetées par le Christ lui appartiennent (1 Corinthiens 15:23; Galates 5:24) mais les hérétiques ont rejeté celui qui les a libérés, le Maître.1 Ils devaient obéissance au Christ, mais ils ne se sont pas soumis à lui.2 Ce sont des chrétiens apostats.3 Puisqu’ils nient le Christ et refusent de s’y soumettre, ils seront condamnés lorsque Jésus-Christ les reniera devant son Père (Matthieu 10:33). S’ils ne se repentent pas, alors ce sera le jugement et la destruction qui les attendent, c’est-à-dire, le jugement qu’ils nient (2 Pierre 3:4).4 (Le fait qu’il est écrit que ce jugement est soudain contredit l’opinion selon laquelle cette lettre a été écrite au début de la période catholique, une fois que l’espoir du retour imminent du Christ s’était estompé.)5
1 Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront sournoisement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine.