Daniel 6:9 (NEG79)

9 Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense.

La menace devient réalité. Darius se laisse exalter. Il est heureux que l’on veuille s’assurer qu’il sera honoré comme le tout-puissant. Bien entendu, il est également assez impressionnant pour quelqu’un que 122 des plus hauts et des plus importants chefs élaborent un tel plan. Cela suppose une reconnaissance unanime de leur part. Qui refuserait de voir ses propres sentiments et son sens de l’importance promus et d’être ainsi élevé et honoré? Cette proposition est donc inscrite dans la loi des Mèdes et des Perses.

La loi tient bon. Le diable ricane. Ce sera une période difficile pour Daniel et le reste du peuple de l’alliance. Le diable provoquera-t-il une séparation définitive entre l’Éternel et son peuple? Peut-il faire en sorte que l’Éternel se mette en colère contre son peuple au point de rompre tout lien avec le peuple de l’alliance? À un point tel que son peuple ne puisse retourner à la terre promise?

La tentation en lien avec cette loi réside dans son caractère temporaire. On pourrait se dire : Ce n’est que pour un mois. Il est très tentant de se mettre à penser de cette manière : Après ce mois, je recommencerai à faire les choses selon la volonté de l’Éternel. Ce n’est pas si mal de faire les choses différemment pendant une courte période, n’est-ce pas? N’est-il pas préférable de s’en tenir à ce que le gouvernement nous dit de faire pendant un mois, puis de revenir à la manière dont Dieu le veut? Si nous ne nous y conformons pas pendant ce mois, il y a de fortes chances que nous ne soyons plus autorisés à servir l’Éternel par la suite. Il se peut alors qu’on nous interdise complètement de servir l’Éternel! S’il n’y a pas d’autre moyen que de vivre dans la désobéissance à la volonté de Dieu, cela ne le dérange probablement pas tant que cela. Je suis sûr qu’il comprendrait la situation. On voit ici combien le diable peut présenter des tentations séduisantes au peuple de Dieu. L’Éternel montre à Daniel que ce raisonnement n’est pas la voie à suivre.