Sommes-nous si différents des anciens habitants de Juda? Nous n’avons peut-être pas de statues de Baal dans nos placards que nous sortons périodiquement pour les adorer. Nous n’allons pas sur nos toits pour nous prosterner devant les étoiles du ciel. Toutefois, les impulsions du cœur des anciens qui les poussaient à adorer de cette manière sont encore bien vivantes dans nos cœurs aujourd’hui. C’est un fait que le culte de Baal a ses réincarnations modernes : Baal était un autre nom pour le produit national brut, et partout où les gens voient les soldes bancaires, la prospérité, une économie saine, la productivité… comme l’essence de leur sécurité, Baal est encore adoré.1
Le culte des idoles consiste à accorder à une chose créée l’attention et l’affection qui appartiennent à Dieu seul. L’idolâtrie crée des rois, des sauveurs et des satisfactions qui entrent en compétition contre Dieu, mais c’est de l’Éternel, c’est par lui et c’est pour lui que sont toutes choses (Romains 11:36). Sophonie souligne la vérité selon laquelle, en tant qu’humains, nous accordons rapidement plus d’importance aux personnes ou à la position, au pouvoir ou aux possessions qu’à Dieu.2
2 Je détruirai tout sur la face de la terre, Dit l'Eternel.