Dans le cas de Juda, le fait de se parer d’habits étrangers signifiait le désir de ressembler aux Assyriens et aux autres dans tous les domaines, y compris dans l’adoration des dieux païens. L’explication de Mackay est utile : ce n’est pas comme si les vêtements eux-mêmes indiquaient que le peuple adorait des dieux païens. Le problème se trouvait plutôt dans leur zèle à copier la mode des grands empires de l’époque, l’Assyrie ou l’Égypte… Il ne s’agissait pas seulement d’une question de mode, mais de savoir où se situaient leurs véritables désirs. Ils prenaient modèle sur ces étrangers parce qu’ils voulaient leur ressembler et parce qu’ils avaient perdu de vue ce que Dieu voulait voir chez son peuple.1
En fait, Israël avait ses propres lois vestimentaires (Nombres 15:38; Deutéronome 22:12), qui n’étaient pas arbitraires, mais liées à des loyautés religieuses (Nombres 15:39–40). L’enjeu était donc bien de savoir si le peuple de Dieu était différent des autres peuples ou non. Les chefs de file de la mode ont plutôt choisi d’être comme les nations.2 C’est pourquoi Dieu a décidé de punir ceux qui s’habillaient avec des vêtements étrangers.
8 Au jour du sacrifice de l'Eternel, Je châtierai les princes et les fils du roi, Et tous ceux qui portent des vêtements étrangers.