Une marque par excellence des faux enseignants dans l’histoire a été de promettre la liberté. En effet, chaque philosophie et chaque enseignement offre une sorte de liberté. Pour les faux enseignants, cette liberté aurait inclus une caricature de l’enseignement de Paul, de telle sorte que la liberté chrétienne est utilisée comme un prétexte pour pécher. Paul devait aussi s’opposer à cette tendance (Galates 5:13). Par conséquent, Paul enseignait que la personne libérée du péché qui se livre de nouveau au péché devient esclave du péché (Romains 6:15–23).1 De plus, la liberté promise par les faux enseignants incluait probablement être libre du jugement dernier, car c’était là leur erreur principal.2
Lorsque cette lettre a été écrite, la liberté politique était très valorisée. Les sociétés de l’époque connaissaient aussi très bien la différence entre les hommes libres et les esclaves. Dans un tel contexte, l’Évangile se démarquait glorieusement en enseignant qu’on est réellement libres lorsqu’on a une relation avec Dieu et qu’on vit de la façon dont Dieu nous a conçus pour vivre (voir aussi Jean 8:31–36; Romains 6:5–23; 1 Corinthiens 7:20–24; Galates 5:13; 1 Pierre 2:16).
19 ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui.