Paul mentionne frères
(adelphoi, voir 1 Thessaloniciens 4:1) mais il s’agit à nouveau des frères et sœurs. Tous sont interpellés par un nouveau sujet : lors du retour de Jésus, qu’adviendra-t-il de tous les croyants décédés? Se joindront-ils vraiment à nous? Ce qui est remarquable dans la réponse, c’est l’utilisation du mot grec koimomenon (ceux qui se sont endormis). Cette description particulière de ceux qui sont morts se reflète dans certaines traductions (Segond 1910, Darby), mais non pas dans la Nouvelle édition de Genève 1979. Elle se retrouve déjà dans l’Ancien Testament (par exemple Daniel 12:2) et surtout chez Jésus (Marc 5:39 et Jean 11:11–13). Il est possible de parler des croyants décédés comme étant des gens qui se sont endormis. Cela donne l’espoir de se réveiller un jour! C’est pourquoi leur tristesse à l’égard d’une personne décédée doit être différente (voir Deutéronome 14:1–2) de celle des non-croyants (hoi loipoi).
Cette question de la part des membres de l’Église de Thessalonique est compréhensible, car pour le Grec moyen de l’époque, la résurrection physique des morts n’était pas envisagée.
13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance.