Daniel n’est pas l’homme qui se tient devant Dieu en insistant sur ses droits. Au contraire, nous lisons qu’il implore. Il se comportent en suppliant. Après avoir lu les promesses de Dieu, Daniel entre dans sa chambre. Il sait que les promesses de Dieu ne rendent pas la prière superflue. Elles ne rendent pas non plus superflus la confession de la culpabilité et le fait de se savoir petit devant Dieu. Au contraire, quand nous lisons ou entendons les promesses de Dieu, cela nous appelle à présenter une prière humble. L’Éternel veut nous donner le contenu de ses promesses au moyen d’une prière prononcée avec foi. C’est aussi le cas ici avec la promesse des soixante-dix ans. Cette promesse appelle à la foi et à la prière. L’Éternel donne le contenu de sa promesse à ceux qui le prient avec foi.
C’est aussi ce que l’on voit chez Daniel. Il ne se sent pas trop fier ou trop juste au point de ne pas aller vers Dieu comme un mendiant. Il commence à jeûner, montrant ainsi sa dépendance et sa petitesse devant Dieu. Il prend le sac et la cendre, confessant son chagrin pour ses propres péchés. Plein d’un profond respect, Daniel vient demander à l’Éternel d’accomplir pour son peuple la promesse qu’il avait lue. Il le fait dans une prière remplie de confession.
3 Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre.