Résumé

Daniel fait l’éloge de l’œuvre de l’Éternel qui a délivré le peuple du pays d’Égypte. Il voit comment l’Éternel a montré sa grandeur dans ce qu’il a fait à ce moment-là. Les Cananéens ont tremblé lorsque le peuple de Dieu s’est approché d’eux. Les Égyptiens ont tremblé lorsque l’Éternel a montré sa grandeur par les fléaux et la mer Rouge.

Daniel confesse la culpabilité du peuple de l’alliance à l’Éternel qui, en tant que libérateur de son peuple, l’a sauvé de l’Égypte. Il ne tourne pas autour du pot. Il s’inclut lui-même. Il utilise le pronom pluriel inclusif : nous. Comment cela est-il possible? Daniel lui-même vit si intimement avec l’Éternel! Daniel voit les choses de la bonne manière. Il se sait membre du peuple d’Israël. Il voit comment ses ancêtres ont dévié. Il sait de lui-même qu’il n’est pas meilleur qu’eux. Ce n’est pas comme s’il disait : Quels gens insensés et méchants étaient mes ancêtres! Si j’avais vécu à cette époque, j’aurais fait beaucoup mieux. Ceux qui vivent vraiment près de l’Éternel connaissent leur propre cœur. Ils voient alors la profondeur de leurs propres péchés et ils savent à quel point ils sont enclins à pécher. Daniel considère comme un grand miracle le fait d’avoir appris à aimer l’Éternel et sa loi. Il considère comme un miracle de la grâce de Dieu le fait qu’il ne suivra pas le péché dans sa vie. En tant que personne, on apprend à dire nos péchés lorsqu’on regarde les péchés de l’Église du Christ dans le passé. Nous apprenons alors à dire que nous avons honte et qu’il s’agit de notre culpabilité. L’apostasie du passé nous concerne donc entièrement aujourd’hui.

Daniel confesse même sa culpabilité par solidarité avec les dix tribus qui ont introduit la fausse religion il y a des centaines d’années. Nous apprenons ainsi à prier pour les Églises dans lesquelles l’apostasie a déjà fait son apparition depuis longtemps. Nous n’avons aucune raison de nous exalter. Nous ne disons pas : Voyez comme nous sommes bons! Il n’est donc pas étrange que nous fassions mention de nos péchés dans le cadre des cultes. En nous-mêmes, nous ne sommes pas meilleurs que les autres.

Daniel intercède en faveur du peuple de l’alliance, mais il ne s’élève pas au-dessus du peuple. Il est l’humble intercesseur qui connaît très bien son propre cœur. Il ne peut pas faire ce que le Seigneur Jésus a fait plus tard. Le Seigneur Jésus prie pour le peuple de Dieu en tant que celui qui est sans péché. Il est l’Intercesseur ainsi que le Sauveur et le Rédempteur parce qu’il est lui-même sans péché. Il prie de telle sorte que son impeccabilité couvre les croyants. Son œuvre, sa vie, sa prière ont fait que le fardeau de la culpabilité des croyants leur a été enlevé pour toujours. Cela est vrai pour tous ceux qui trouve refuge en Jésus-Christ et qui le reconnaissent et le suivent comme l’Intercesseur et le Sauveur. Le Christ a enlevé pour toujours la culpabilité de ceux qui écoutent la Parole du Père et qui veulent en vivre. Il est l’Intercesseur de ceux qui sont toujours entendus par le Père. La supplication du croyant parvient au Père par la prière de notre Intercesseur, Jésus-Christ.