Il est difficile d’interpréter la phrase soit que nous veillions, soit que nous dormions
(grec : eite gregoromen eite katheudomen). S’agit-il uniquement des personnes sur terre qui sont soit éveillées, soit endormies? Ou s’agit-il de deux groupes de personnes, dont l’un vit sur terre et l’autre est déjà mort (voir 1 Thessaloniciens 4:13)?
Si l’on considère le contexte immédiat (1 Thessaloniciens 5:6), il faut tout d’abord penser aux personnes qui vivent encore sur terre. Ces personnes reçoivent, dans ce verset également, un encouragement à rester éveillées ou à se réveiller rapidement. Le verbe grec katheudomen (utilisé dans notre verset) plaide également en faveur du fait que nous devons penser ici aux personnes vivant sur terre. Le Nouveau Testament utilise un autre verbe pour désigner le sommeil (koiméthentas) (par exemple 1 Thessaloniciens 4:14) pour désigner les personnes décédées.
Les chrétiens peuvent également s’endormir et oublier qu’ils doivent rester éveillés. Sur terre, les puissances adverses sont actives (voir 1 Pierre 5:8–9)!
Une perspective réjouissante nous est offerte ici : vivre avec Jésus, notre puissant Sauveur. Cela promet d’être une vie éternelle glorieuse.
10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui.